Oui tu étais là, bien avec moi

Oui tu étais là, bien avec moi. Je n'osais rien dire tellement tu avais la tête embrumée par le baise main que tu avais fait à l'autre. Tu t'embues encore la tête avec ces choses là,  ces toutes petites choses là qui sont contraires avec la réalité de tout un chacun. Tu conviendras qu'il est mieux de faire un pince doigts plutôt qu'un baise main qui n'est pas de bon aloi. Oui il vaut mieux se pincer les doigts avec des castagnettes plutôt que se rincer les mains avec des noix. C'est plus sain et ça ne mange pas plus de pain que ça mon pauvre garçon qui est pris entre deux frites. Oui, tu as deux frites sous le menton et cache ces doigts que je trouve maladroits. Oui leche ces doigts ils sont pleins d'huile et préféreraient du beurre à tartiner sur un bon vieux pain, pas un à la noix mais un casse dalle pour quand on a la dalle. Oui c'est ça mon vieux il n'y a pas mieux que casser la dalle quand on est vieux et malsain comme toi. Mais ce n'est pas ta faute, il te fallait quelqu'un d'autre et c'est tombé sur moi. Comme quoi vois-tu, la dereliction mène à bien des chemins. Et qui croise mon chemin voit sa fin, ou son sein. A toi de choisir cette fin de l'histoire,  avec un fin mot pour ne pas te faire avoir. Et moi non plus je n'ai pas envie de me faire trouducuter.