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LA PULSATILE Pouls de récits fragmentés

Il fallait que l'on te sourie

Nature et Culture
Il fallait que l'on te sourie
Il fallait que l'on te sourie

Il fallait que l'on te sourie pour que tu prennes le chemin de Benjamin, le chemin de celui qui te mène dans les hautes sphères de la pensée intellectuelle, dans cette atmosphère surannée où tu n'as rien vu dépasser, à moins que ce ne soit Liselotte qui te demande si l'offrande est bien meilleure que la nuit à Guermantes. Non, tu ne t'es pas enfuie et tu as matelassé tes papiers, tes petits papiers froissés que tu stickes au milieu comme si c'était du plus bel effet. Il te faut un stick, un sticker, on te connaît par cœur. Tu as Benjamin au cœur, au cœur de l'oriflamme et lui te lance des flammes avec des tartines de variations au cœur du réacteur nucléaire. Tu es dans la machine, Liselotte, et tu es la fille d'un prince ou d'un roi. Tu le concèdes, ça ne se voit pas mais tu as pris le chemin de l'avertissement, de celui qui apporte ses doutes plutôt que ses remords ou ses regrets. Tu es dans le poêle à mazout et tu voudrais le changer pour une chambre à air, un puits ou un siphon qui te ferait du bien, qui puiserait dans la terre toute l'air dont tu manquais et qui te l'apporterait à l'intérieur de ton réacteur. Il te faut un bon d'étudiante et une bonne entente avec la généralité. Il te faut du propre, du concret et de l'imagination. Avec Benjamin, tu es foutue et avec Eric, tu es perdue. Que faut-il pour relancer la machine ? Avec Arnaud, Nicéphore ou Hervé ? Qu'attendent-ils donc tous pour que tu les fasses entrer dans ton imaginaire ? Ils attendent que tu fasses de l'air et que tu appelles à l'aide ? Mais à l'aide de quoi ? Pour que tu t'échappes encore une fois ? Il te faut les bras de Cassandra ? Ah non, pas d'une chipie comme ça ! Prenons les bras de dame Henriette qui réclame une sieste. A moins que ce ne soit Henri, comte de Blois, qui t'a vu souffrir avec les pires bêtes de ton espèce. Tu réclames des sous dans la pompe à pétrole alors qu'il te faut du sol et de la planète au coeur. Ces histoires de terre et de sol, d'air et de nuages, d'émetteur et de transmetteur, comment ne veux-tu pas ressembler à une flaque d'eau quand il fait si chaud ? Il te faut un maillot de bain pour aller dans le chemin où l'inversement n'est pas vrai. Ce qu'il te faudrait, c'est une soute à bagage pour que l'on t'envoie à Perpette-les-Oies. Mais Trifouillis-les-Oies, tu connais déjà. Tu es le rat qui sort d'une bouche d'égout, d'une bouche d'ogresse et qui retourne à sa sieste pour te comprimer les orteils. Allez de l'air avec ces compresseurs haute fidélité. Avec ça, on te regonfle un pneu qui était parti tout à plat et toi tu avais besoin de ça et des bras de Lolo la déroute. Allez, file tu te défiles comme d'habitude. Reste dans la file et tu attends ton tour comme tout le monde. 

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