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LA PULSATILE Pouls de récits fragmentés

L'Union des superficiels présomptueux

Nature et Culture
L'Union des superficiels présomptueux
L'Union des superficiels présomptueux

Ils tournent sur eux-mêmes pour faire des petits ponts et marquer des penalties, les consanguins de la flibusterie alcoolisée qui se repaissent de leurs gros pets. Ils veulent la mort du juge arbitre qui voit bien en eux les présomptueux de la baballe qu'on envoie dans des filets trop arrosés. L'union superficielle des présomptueux rassemble ceux qui tournent en orbite sur eux-mêmes et qui s'atomisent en ne pensant qu'à eux. Des présomptueux de la baballe qui font des bulles de savon en ingérant du gel hydroalcoolique qu'ils prennent pour du gin tonic. Gin tonic et gym tonique pour l'Union des...

Enchaînés

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Enchaînés
Enchaînés

Enchaînés à jamais. Esclaves des ennuis qui fracassent les esprits. Il est vaincu. On lui a retiré sa masculinité. C'était un autre temps, une autre époque où les burins remplaçaient les ciseaux du sculpteur. Vaincu à jamais dans l'esprit des villageois qui se donnent à cœur joie de le regarder, courbé et enchaîné à cet autre lui qui n'a plus la Gaule à lui. Vaincu, irrémédiablement vaincu par la populace qui s'agace et qui agace les réfractaires aux mouvements de masse. La foule s'est dispersée, reste la masse qui ne frappe plus ceux qui sont déjà vaincus d'avoir trop vécu.

La groupie du copiste

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La groupie du copiste
La groupie du copiste

Elle aimait son écriture, se damnait pour ses styles, elle voudrait regarder sa main sur le stylo copier sur le carnet des versets de ses poèmes, la groupie du copiste. Elle l'aime, l'adore, c'est fou comme elle l'aime, la groupie du copiste qui continue à inscrire dans ses cahiers les vers des oppressés et des pressés. Elle l'aime, l'adore, c'est beau comme elle l'aime la groupie du copiste qui reste indifférent à ce qui se passe au-dedans d'elle, la groupie du copiste, ce moine qui reste dans ses fraîcheurs monacales près de son bocal. Elle l'aime, l'adore, la groupie du copiste qui vit comme...

Ca pique, ça griffe

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Ca pique, ça griffe
Ca pique, ça griffe

C'est beau, ça griffe, ça s'agrippe et ça pique. Les rosiers grimpants s'emmêlent dans un joyeux bordel. Rose et blanc, c'est joli, couleur vanille-fraise, une glace de roses qui s'offre sur un plateau. Joyeux bordel ambiant, joyeux bordel organisé qui se désorganise au fur et à mesure du temps, au fil de la saison. Joyeux bordel ambiant qui pique, qui griffe et qui s'agrippe aux vêtements. Epines qui se cachent dans la beauté des fleurs qui ne demandent qu'à s'épanouir dans toute leur langueur.

Rayons du soleil qui se jettent

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Rayons du soleil qui se jettent
Rayons du soleil qui se jettent

Rayons du soleil qui se jettent dans le lit de la rivière. Soleil qui se couche dans le lit du Loir qui tournoie avant que le noir ne l'enlace. Rayons du soleil qui embrassent le lit de la rivière avant que la nuit ne s'empare de lui. La rivière qui dort déjà paisiblement pour rêver incidemment. Lit de la rivière, miroir du ciel qui s'assombrit avant de passer une bonne nuit. Rayons du soleil qui se jettent dans le lit de la rivière dont ce n'est pas la civière.

Il porte si bien le noir

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Il porte si bien le noir
Il porte si bien le noir

Tomas Divi Il est là, il attend la femme et son enfant. Le noir lui va si bien. Elle est habillée de deuil et de demi-deuil. Il attend la femme et son enfant derrière la porte cochère. La calèche noire forme un petit rideau. Il attend la femme et son enfant, discrètement, comme on lui a appris à faire. Il n'est pas en deuil mais le noir lui va si bien. Il porte très bien le deuil, même s'il n'est pas endeuillé. Il est un peu le chevalier servant de la femme et son enfant qui sortent lentement de la maison dont la porte supporte un rideau de deuil. Il attend patiemment que la femme et son enfant...

L'arbre à nids

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L'arbre à nids
L'arbre à nids

Un arbre à nids, un entrelac de nids pour convertir cet arbre en home sweet home pour oiseaux peu farouches. Du plus bas jusqu'au plus haut, les nids pourraient investir ce ficus d'un autre terrain, pour oiseaux vernaculaires ou pour les migrants qui cherchent à s'installer le temps d'une saison ou deux pour perpétuer l'espèce. Entrelac de branches qui tourbillonnent et s'éloignent du tronc pour former un parasol pour les oisillons. Branches dénudées et hors de portées dans ce pré catelan si ravissant.

Moulin qui ne sert à rien

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Moulin qui ne sert à rien
Moulin qui ne sert à rien

Moulin qui ne sert plus à rien. Ta pierre se confond avec le gris du ciel. La végétation est ton écrin et gagne sur tes murs qui n'abritent plus rien. Ta roue est à l'arrêt, tes murs se fendillent et tes fenêtres sont percées. Combien de temps encore resteras-tu inhabité près du Loir et des prés ? Ton inactivité donne des envies de te loger sans loyer. Moulin inhabité, tu es sinistre dans la verdure des prés et des potagers des maraîchers.

Spirit of Saint-Jean

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Spirit of Saint-Jean
Spirit of Saint-Jean

Spirit of Saint-Jean est là et bien présent. Son nid est dans l'arbre. Il cherche sa pitance pour la ramener au sommet. Sinon, c'est dégustation sur place. Esprit des bois et des sous-bois, tu es soumis à la loi arboricole, là où tu fais ton nid pour garder et nourrir tes petits. Tu vas vite, tu es pressé de rentrer dans ce nid avec les noix que tu as glanées. Te voilà presque rentré, tu y vas de bon pied avec un œil aux aguets. Elance ta queue, son panache éclabousse les rosées du matin, de la journée et de la soirée. Spirit of Saint-Jean, te voilà bien lent.

Virus vert de l'automne

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Virus vert de l'automne
Virus vert de l'automne

Virus vert de l'automne, châtaigne enclose dans sa bogue qui jonche le sol pour que les mémés se tordent les chevilles dessus. Nourriture pour ecureuil ? Nourriture pour petite ou grosse faune, virus vert qui pique et qui traîne par terre, qui se jette sur le sol une fois mûr et s'éclate en laissant des traces vertes et brunes. Virus vert qui tombe à l'automne et qui laisse des réserves pour l'hiver. Virus vert pour se repaitre d'une farine peu savoureuse qui colle aux dents. Virus vert de l'automne qui jonche le sol avant de repartir en réserve dans les arbres.

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