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LA PULSATILE Pouls de récits fragmentés

a l'instant

Je cristallise

Nature et Culture
Je cristallise
Je cristallise

J'idealise, je cristallise, Éric, comme le sucre que je mange après l'avoir brisé sur ton dos. Aller à travers champs pour que tu restes dans mon champ où rien n'est impossible, dans ces rêves et ces chimères où tu apparais comme un jour sans fin. Rester à travers champs où je divague pour mieux te trouver sans te chercher. Errer, aller à travers prés, ne pas te chercher et trouver des signes qui me ramènent à moi, et peut-être à toi, qui sait ? Je pense à toi. Je t'aime.

L'hôte du jardin

Nature et Culture
L'hôte du jardin
L'hôte du jardin

Et ce hérisson qui me ramène à toi, ce matin dans le jardin. Il a tout mangé, tout ravagé la bête morte pour repartir, repu, un peu plus loin dans le jardin. Il a bu, s'est abreuvé avant de repartir un peu plus loin. Encore une bête qui me fait penser à toi, qui réveille tout en moi comme le fixateur fige le cliché, le révélateur éveille les formes et les couleurs. Tout me ramène toujours à toi, quoiqu'il en soit, quoique je fasse. Que veux-tu que j'en fasse ? Encore un pas qui m'amène à toi. Un pas de plus vers moi aussi, que veux-tu que j'en fasse ?

Prendre ce chemin

Nature et Culture
Prendre ce chemin
Prendre ce chemin

Prendre ce chemin pour un tremplin qui me mènerait à toi moi qui pense à toi. Serais-tu à moi, moi qui ne suis pas à toi ? Serais-je à toi, toi qui n'es pas à moi ? Rien ne le dira, encore faut-il sortir du bois. Je ne pense qu'à toi, toi qui n'es pas là. Qui me le dira ? Je ne suis pas dans tes bras. La la la.

Sans réfléchir

Nature et Culture
Sans réfléchir
Sans réfléchir

Ne pas voir, ne pas réfléchir, ne pas sentir. Penser à toi et rien qu'à toi pour moi qui ai froid. T'imaginer sous ton masque, t'imaginer sans masques, et ne penser qu'à ça, à ce rien, à ces petits riens qui remplissent des journées et des nuits de chimères et de rêves mal digérés. Avoir l'impression de te voir passer, de t'entendre sans t'écouter. Avoir cette impression morbide que tu es passé, sans avoir rien écouté. Tu es ce champ labouré plein de boue et de gadoue. A moins que tu ne sois ce chemin d'herbe qui débouche sur un pré. A moins que... Tu seras toujours masqué, avec tes masques sans...

Voir ces squelettes

Nature et Culture
Voir ces squelettes
Voir ces squelettes

Voir ces squelettes comme on découvre des boules à facettes pour s'engouffrer dans un hiver plein de pieds et d'entrain sans arrière pensées ni arrière train. Prendre ces squelettes pour les pendre derrière les facettes, s'en faire des farces sans attrape nigauds, ce serait ballot. Se saisir de ces squelettes, morts ou vifs, on s'en fera des côtelettes. As-tu la recette ?

Elle voit des sanctuaires partout

Nature et Culture
Elle voit des sanctuaires partout
Elle voit des sanctuaires partout

Elle voit des cathédrales partout. Elle voit des sanctuaires partout, dans tout ce qu'elle touche du bout des doigts, dans tout ce qu'elle voit du bout de l'iris, dans tout ce qu'elle sent du bout de ses narines. Il y a des sanctuaires partout, tout le temps, où que l'on soit, où que l'on aille et où que l'on veuille aller. Tout est sanctuarisable si on voulait se donner la peine d'observer ce qu'il y a de plus petit que soi, de plus insignifiant que soi. Aller à la lisière du bois, marcher dans la forêt, ramer sur la rivière ou errer sur le chemin, tout n'est qu'un bout de sentier à emprunter....

Couper les cheveux en quatre

Nature et Culture
Couper les cheveux en quatre
Couper les cheveux en quatre

Couper les cheveux en quatre. On ne va pas se mentir, dit-on, on ne va pas se couper les cheveux en quatre. Ni les cheveux, ni les rondins de bois qui se découpent en milliers de petits morceaux, de la charpie pour bûcherons au plus tôt dans la saison. Morte saison pour couper le boyau de bois en quatre orifices qui se plissent comme le genou qui glisse sous le poids de quatre saisons en bois. Bois de chauffe qui se mouille sous la trouille du temps qui passe. Bois de mouille qui se chauffe sous la trouille du temps qu'il a fait. Perplexité...

Trop de séquences

Nature et Culture
Trop de séquences
Trop de séquences

Trop de séquences pour un film sans importance Trop de conséquences sur la pellicule du film Trop de chutes sans point de rechute Trop de rechutes sans point de chute Prends ton poing pour te mordre la face. Pléonasme Prends ton poing pour ronger ton frein dans la fièvre jaune des coups portés sans poing ni pieds Des coups portés par un vaccin qui immunise d'un rien ? Des courbatures qui freinent les entrains pour te filer la chiasse. La dose de trop qui n'a pas d'égal tant tu te régales ... La dose d'une séquence qui a toutes ses conséquences dans un film qui n'a pas beaucoup d'importance...

Au-delà des fils

Nature et Culture
Au-delà des fils
Au-delà des fils

Remarquer que l'on est passé au-delà des fils, au-delà de la raison, au-delà de la ligne de démarcation, qu'on est sur d'autres ondes, des ondes qui martèlent sur le clavier au-delà du cliquetis rapide et habituel. Se rendre compte que ces fils appartiennent à d'autres générations de mises en ondes et en orbite, de mises en plis, de bigoudis, de rasoirs sur un fil ténu de l'intelligence humaine devenue si artificielle. On est au-delà des passions, over the rainbow je n'attends rien d'autre que le vent dans les voiles de l'ignorance, rance. Over the rainbow. Ja, na und ? Yes, so what ? It's o so...

Elle voit bouger les lignes

Nature et Culture
Elle voit bouger les lignes
Elle voit bouger les lignes

Elle voit bouger les lignes, la plante Pendant qu'elle végète, discrète Les lignes ont bougé Elle ne voit plus le bout de son nez Il fait froid, c'est l'effroi Il fait chaud, pas de peau Les boules violettes Les oiseaux n'en perdent pas une miette Pendant que les lignes bougent Pour elle, rien ne bouge Dans le froid pour les pisse-froids Plus d'effroi.

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