Il fallait que l'on te sourie pour que tu prennes le chemin de Benjamin, le chemin de celui qui te mène dans les hautes sphères de la pensée intellectuelle, dans cette atmosphère surannée où tu n'as rien vu dépasser, à moins que ce ne soit Liselotte qui te demande si l'offrande est bien meilleure que la nuit à Guermantes. Non, tu ne t'es pas enfuie et tu as matelassé tes papiers, tes petits papiers froissés que tu stickes au milieu comme si c'était du plus bel effet. Il te faut un stick, un sticker, on te connaît par cœur. Tu as Benjamin au cœur, au cœur de l'oriflamme et lui te lance des flammes...
Petite cerise confite pour son prochain. Dis, à quoi sers-tu dans l'instant présent ? A te débarrasser de tes escarcelles, de tes innombrables pixels en devenir sur la planète des maudites filles par leurs petites dînettes ? Tu ne vas pas exploser tu vas imploser devant toutes ces bassesses et ces lunettes arrières qui te font mettre la tête à l'envers. Tu es confite dans ton enfance et dans ton adolescence et tu te confonds en excuses sans être jamais passée par la case adulte. Tu n'es que cette toute petite fille qu'on a ramassée à la pelle de l'hiver, dans sa peine et dans son chagrin. Tu n'es...
Déjà on te voit plus distinctement. Tu es plus près. C'est déjà ça et tant mieux si on te voit, toi la chapelle qui ne demande rien d'autre que d'être chapeautee comme il faut. Tu vois que tu es bien coiffée, il ne fallait pas se faire prier. C'est déjà ça d'être bien coiffée et bien chapeautee. Cela va sans dire. Tu es bien structurée et tu ne demandes rien d'autre que de continuer à exister pour être admirée. Longue vie à toi entre ces deux bras là.
C'est là que tu es né, près de la Muselle qui entoure l'espace depuis tes quatre ans. La Muselle ne t'a pas pris. Elle t'a juste fait comprendre qu'il fallait que tu la prennes et que tu la tiennes entre ses bras engourdis et endoloris par des ouvrages qui la contiennent selon le bon vouloir de certains et de certaines. Rien n'est plus fragile que cette Muselle que l'on ligote et emmaillotte comme un bébé dont on fait les langes alors qu'on devrait faire ses louanges. Rien n'est plus simple que de se divertir au loin mais au plus près d'une Muselle que l'on retient et dont on retient les méandres...
Jouer aux petits chevaux. Rester dans la course en misant sur le bon numéro. Pas une question de canasson mais une question de chiffres pour les superstitieux qui peuvent être dangereux. Vivre dangereusement en jouant aux courses, pourvu qu'on ait la bonne paire de housses et le bon paletot.
Et si tu t'étais présenté ? Qu'est-ce que ça aurait fait ? Il aurait fallu que tu te présentes et je ne sais si tout cela m'enchante, si tout cela me chante. Je suis en perdition. Je suis perdue avec et sans toi. Je ne sais plus quoi penser ni donner des yeux de la tête. Tu es mes yeux de la tête et je voudrais te faire la fête. Je voudrais te faire un baiser, un mimi papillon 🦋 qui sent bon. Car je crois que tu sens bon. Oui, tu sens bon, je le sais. J'aime bien que tu sentes le frais, le frais matin d'hiver où tout me semble à l'envers. Pas le vétiver non, juste le frais pain grillé du matin....
Je commence à te connaître par cœur. Tu aimes les tableaux vivants. Il faut que l'on parle tous les deux. Tu me diras ce qui m'ira le mieux. Je ne vois que ta couche. Et ta couche est en pleurs de ne pouvoir t'apporter un peu de chaleur. Ne compte pas sur moi, je ne peux t'assurer ça. Je peux t'assurer le pain et le vin, enfin pas trop le vin quand même. Enfin bref, je peux t'assurer le pain mais ne compte pas sur moi pour apporter de la douceur à ta couche. Comme toutes les tatas, je pique. Je pique et papa coud. Il est faible papa, il a mis son petit tailleur à l'envers. Ne serait-ce pas illusoire...
Tu en as accumulé. Des mois à passer faire le ménage par chez moi. Tu as ramassé des bouts de ficelle et des mégots. Ça t'a coûté les yeux de la tête en pleurs et en torpeur. Mais tu ne te rends pas comte que je ne vais pas si bien que ça. Que je compte sur toi pour finir le travail et achever d'en finir avec mes détracteurs , ceux qui ne croient pas en moi et qui préfèrent jouer aux tracteurs non conventionnés. Ceux qui ne sont pas conventionnels m'interpellent. Je me dis là, tiens, il y a bivouac s'il y a couac. Et il y a couac justement. Je te tire mon chapeau et t'adresse toutes mes félicitations...
Je ne sais pas vers quoi il faut tendre, si ceci fait partie de la carte du tendre ou du "Il faudrait que". Je ne sais pas quoi en penser. Je ne sais si tu te fous de moi ou s'il faut attendre un meilleur bosquet pour se rencontrer. Il faudrait rayer tout ceci de la carte, de cette carte de l'a peu près, du il faudrait, du on ne sait pas quoi, mais tu ferais mieux de t'appesentir sur ta condition plutôt que de boire le vin que tu n'as pas mis au frais. C'est pour ça qu'il n'est pas bon. Tout vin est bon à mettre au frais. Pas besoin de le chambrer, c'est des conneries de la télé 📺. Il faudrait...
Tu étais mon époux et j'étais ta femme. Enfin pas celle que tu crois, celle de Catherine, ton amour là, pas celle de tout en bas qui a droit à toutes tes faveurs et toutes tes langeurs. Non moi je suis celle du bord du précipice, sur laquelle on ne se précipite pas puisque c'est un gage entre toi et le reste du monde. Le reste de pain n'est pas pour demain. Il est juste pour moi et tu n'en auras pas. Toi tu auras du pain pour bandits de grand chemin. Des bandits salvateurs qui ne s'en prennent ni à la veuve ni à l'orphelin mais à l'orpheline, la princesse Palatine. Tu le diras à qui de droit, qu'il...