Non mais tu te caches ? Non mais tu es sérieuse ? Comment peux-tu te cacher alors que tu es majestueuse ? Tu as trouvé un nouvel artifice. Ce n'est pas un saule têtard mais un saule pétard. Ça pète de partout. On dirait un paon. C'est majestueux et c'est gracieux mais pas plus que toi. Pourquoi te caches tu ? Que s'est il passé ? Tu sais que tu peux faire forte impression donc c'est peut-être pour ça que tu te caches. Tu ne veux pas faire forte impression. Tu veux juste faire dans l'impression. Tu veux imprimer le hameau de ta marque de fabrique. Tu te fabriques une image et c'est peut-être plus...
Déjà on te voit plus distinctement. Tu es plus près. C'est déjà ça et tant mieux si on te voit, toi la chapelle qui ne demande rien d'autre que d'être chapeautee comme il faut. Tu vois que tu es bien coiffée, il ne fallait pas se faire prier. C'est déjà ça d'être bien coiffée et bien chapeautee. Cela va sans dire. Tu es bien structurée et tu ne demandes rien d'autre que de continuer à exister pour être admirée. Longue vie à toi entre ces deux bras là.
Là bas derrière. On voit bien qu'elle se cache, celle-là, cette petite chapelle qui s'assoit sur toutes les guerres. Toutes les guerres de chapelles n'ont plus lieu d'être. C'est asphyxiant de penser à faire la guerre avec toutes ces chapelles mais tout ceci n'a plus lieu d'être. Voilà où on en est, maintenant. Elle est obligée de se cacher dans son petit coin alors qu'elle aurait préféré un alexandrin. Un petit akexandrin pour cette chapelle ? Tu l'as dans ta besace ?
A vos risques et périls comme on dit par chez moi. Il ne m'en fallait pas plus pour ourdi un stratagème qui ferait revenir les âmes errantes dans mon droit chemin. Elles errent et elles divaguer. Elles errent et elles comptent le pourcentage de leurs actions dans le lointain qui ne touche pas au divin. Ces âmes là s'entichent de n'importe qui n'importe comment. On ne revient pas à sa porte. On repasse par chez moi pour dire où tout cela va. Il faudrait qu'elles assurent dans l'azur.
C'est là que tu es né, près de la Muselle qui entoure l'espace depuis tes quatre ans. La Muselle ne t'a pas pris. Elle t'a juste fait comprendre qu'il fallait que tu la prennes et que tu la tiennes entre ses bras engourdis et endoloris par des ouvrages qui la contiennent selon le bon vouloir de certains et de certaines. Rien n'est plus fragile que cette Muselle que l'on ligote et emmaillotte comme un bébé dont on fait les langes alors qu'on devrait faire ses louanges. Rien n'est plus simple que de se divertir au loin mais au plus près d'une Muselle que l'on retient et dont on retient les méandres...
Je n'aime rien, non je n'aime rien d'autre que moi-même et que mon métier d'écrivain pour gagner un morceau de pain. J'aime mon métier c'est celui qui me fait vivre et non survivre. Oui je suis de ce métier et non de cette profession que tout le monde abonde dans le même sens mais moi je me demande ce que je vais mettre dans mon métier à tisser aujourd'hui. Vais-je enfiler des perles ou tisser la laine des moutons tondus par le Covid ? Affaire à suivre sur d'autres canaux...
Attention c'est privé ici. Mais c'est privé de qui ou de quoi ? C'est privé de bois. C'est privé de l'essentiel, de ces petits bois qui font les petits moi qui sont aux abois. Ces petits émois qui sont de grandes émotions mais pas de grands aboiements. Non, ça c'est pour les molosses des temps modernes. On laisse aboyer les chiens pendant que les caravanes sont à l'arrêt pour voir si les jets privés sont sur les mers ou dans les airs. Mais qu'importe, ce ne sont pas mes jouets de l'instant présent, pas de playmobils dans les mobiles qui ne sont que des jets d'ancre à l'encre sympathique. Oui je...
De son côté, Jean-Marie Blondieau aime plutôt marchander avec le propriétaire de Monclair pour assurer les arrières de Saint-Avit-les-Monts, mais aussi les siennes. Ses passions lui coûtent parfois un peu cher. Les femmes, la chasse, et la bière. Une sainte Trinité qui fait de lui un certain esprit sain. En matière de chasse, il aime aussi les grands équipages et les grandes livrées qui se déplacent en meutes, à cheval ou en 4x4. Car Jean-Marie Blondieau aime aussi les chiens bien éduqués qui savent flairer les gros gibiers. Les cors de chasse font partie d’une cérémonie où on lui dessert souvent...
Christelle Boulanger, une des secrétaires de la mairie de Saint-Avit-les-Monts, est une cuisinière qui sait bien accommoder les petits plats en sauce. Son mari, militaire de carrière, est un passionné de football. Lors de ses présences à la base aérienne d’Aurelcastel, il tapait souvent le carton en attendant, avec ses collègues, que le temps passe. Quelques verres de Ricard ou de rosé faisaient aussi en sorte que le temps passe plus rapidement. Si ces militaires de carrière ne tapaient pas le carton, ils se maintenaient en forme en faisant quelques tours de piste pour un peu d’endurance. Dominique,...
Pour Florent Seguin, ses bords de Muselle étaient désormais synonymes de mangroves. Autres temps, autres mœurs, autres usages et autres utopies. Ses chèvres peuvent pâturer et nul besoin de tondeuse pour couper l’herbe du pré qui jouxte le petit moulin. L’alliance de Jean-Marie Blondieau et de Florent Seguin était faite d’une aura de mystère autour de ces deux-là. Certainement pas toujours d’accord, mais ils savent s’entendre dans certaines autres alliances politiques avec le petit monde des élus de la région d’A u relcastel. S’entendre, et aussi se mésentendre car, bien entendu, tous n ‘étaient...