Là bas derrière. On voit bien qu'elle se cache, celle-là, cette petite chapelle qui s'assoit sur toutes les guerres. Toutes les guerres de chapelles n'ont plus lieu d'être. C'est asphyxiant de penser à faire la guerre avec toutes ces chapelles mais tout ceci n'a plus lieu d'être. Voilà où on en est, maintenant. Elle est obligée de se cacher dans son petit coin alors qu'elle aurait préféré un alexandrin. Un petit akexandrin pour cette chapelle ? Tu l'as dans ta besace ?
A vos risques et périls comme on dit par chez moi. Il ne m'en fallait pas plus pour ourdi un stratagème qui ferait revenir les âmes errantes dans mon droit chemin. Elles errent et elles divaguer. Elles errent et elles comptent le pourcentage de leurs actions dans le lointain qui ne touche pas au divin. Ces âmes là s'entichent de n'importe qui n'importe comment. On ne revient pas à sa porte. On repasse par chez moi pour dire où tout cela va. Il faudrait qu'elles assurent dans l'azur.
La guerre d'amour est déclarée. Je te déclare ma flamme et j'allume ton cœur avec mon briquet qui fait office de lance flammes. Je t'aime et tu ne le sais pas. Tu ne le sauras jamais, ma foi, toi le scribe et moi la flamme qui allume ces flameches au-delà de ton cœur. Faudrait il y voir autre chose que de la douceur ? Je te déclare ma flamme et j'envisage d'écarter le drame en me retirant de la vie publique. De la vie extra ordinaire, de la vie qui est soupe au lit. Une soupe et au lit. C'est tout ce que j'ai envie de dire. Mon dieu mais quel imaginaire !
Trouverais-je le chemin qui mène jusqu'à toi ? Tu sais, je ne m'ennuie pas mais j'aimerais trouver ce chemin qui me mènerait dans ton lit à côté de ton parchemin. 🛌 T raire ? Non, assurément point. 🛌 T ral ? Oui, ça m'en a tout l'air, je suis littéralement mordue de toi sans en avoir l'air. C'est tout comme, en somme. C'est tout comme et je suis aussi mordue par le serpent que tu as mis sous mon lit et qui m'attaque la nuit. Je vais déjà mieux et je ne suis plus soucieuse de ce quoi le lendemain sera fait. Il me tarde d'avoir le résultat de ces examens qui analysent les errances de mon âme. Ma...
C'est ici aussi que tu es revenu. Pourquoi ne l'as tu pas dit plus tôt ? Je me serais préparée. J'aurais tout préparé pour que tu reviennes dans les meilleures conditions. Mais tu as préféré faire ça en douce. Tu t'es caché en douce et tu es revenu sur la pointe des pieds. Mais quelle mouche t'a piqué ? Suis-je cette mouche qui pique les moustiques et qui ravage les carnages ? Suis-je cette mouche qui n'a peur de rien ? Et toi, de quoi as-tu peur ? De ton ombre qui ne charrie plus rien ? Qui aime bien châtie bien, comme on dit avec un whisky glaçons. Sky on the rocks. Blue sky and Grey rocks f...
C'est là que tu es né, près de la Muselle qui entoure l'espace depuis tes quatre ans. La Muselle ne t'a pas pris. Elle t'a juste fait comprendre qu'il fallait que tu la prennes et que tu la tiennes entre ses bras engourdis et endoloris par des ouvrages qui la contiennent selon le bon vouloir de certains et de certaines. Rien n'est plus fragile que cette Muselle que l'on ligote et emmaillotte comme un bébé dont on fait les langes alors qu'on devrait faire ses louanges. Rien n'est plus simple que de se divertir au loin mais au plus près d'une Muselle que l'on retient et dont on retient les méandres...
Jouer aux petits chevaux. Rester dans la course en misant sur le bon numéro. Pas une question de canasson mais une question de chiffres pour les superstitieux qui peuvent être dangereux. Vivre dangereusement en jouant aux courses, pourvu qu'on ait la bonne paire de housses et le bon paletot.
S'en aller par là et prendre le chemin des invincibles. Prendre ce chemin qui ne me rendra pas meilleure mais qui me rendra plus forte pour affronter ceux qui me font face sans vergogne. Balayer devant sa porte et ne pas penser plus loin que le bout de son nez. Se casser les pieds à vouloir trop bien faire n'est plus mon affaire. Se saboter, tel est mon métier.
Aussi fragile que ces pensées. Aussi fragile que ces violas qu'on viola. Toute l'histoire pas très nette du passé qui resurgit au coin de la rue, qui resurgit depuis le tréfonds d'une mémoire qui ne vacillera pas. Non, elle ne vacillera pas et nul besoin d'aller plus loin si c'est pour me foutre dans la merde le lendemain. Nul besoin de me faire vaciller plus avant alors que j'ai recouvert une mémoire qui avait tout oublié. Tout avait fui, tout s'était enfui. Et tu regretteras amèrement ce que tu m'as dit dedans. Tu le regretteras amèrement. Crois moi.
Aller à l'abreuvoir et ne rien remarquer. Ne pas se démarquer pour ne pas choquer. Se démarquer en soi, rien que pour soi, pour ne pas être dans le chariot de la vie. Prendre le petit train, le petit tramway, se lover dans un wagon et ne pas se fier à la machine à charbon. Ça ne charbonne plus depuis longtemps. Mais toi tu avances dans ton petit chemin, ton sentier des douaniers que tu prends pour te faire plaisir. Ne pas se méprendre et apprendre plus qu'il n'en faut. Ne pas se fier à la plèbe. Aller plus loin que le village et ne pas se fier à ce qui se dit. Tu t'en fiches. Continue ton bonhomme...