Tu ne crains plus rien d'autre que ta prison, ta geôle dans laquelle on t'a consignée, assignée à résidence comme si tout cela avait de l'importance. Mais qu'attends-tu toi qui n'a rien contrefait mais qui a tout défait? Qu'attends-tu que je fasse ? Que je m'égare ou que je me délace dans ces méandres contrefaits ? Je me suis délassée pour que tu t'exhibes et que tu t'exposes toi le perroquet, le parrot qui me conforte dans l'idée que je me suis décontractée sans me laisser aller. Il faut que j'aille me confronter à la lunette des autres, que j'aille voir dans leur lunette arrière ce par quoi ils...
Il fallait que l'on te sourie pour que tu prennes le chemin de Benjamin, le chemin de celui qui te mène dans les hautes sphères de la pensée intellectuelle, dans cette atmosphère surannée où tu n'as rien vu dépasser, à moins que ce ne soit Liselotte qui te demande si l'offrande est bien meilleure que la nuit à Guermantes. Non, tu ne t'es pas enfuie et tu as matelassé tes papiers, tes petits papiers froissés que tu stickes au milieu comme si c'était du plus bel effet. Il te faut un stick, un sticker, on te connaît par cœur. Tu as Benjamin au cœur, au cœur de l'oriflamme et lui te lance des flammes...
Petite cerise confite pour son prochain. Dis, à quoi sers-tu dans l'instant présent ? A te débarrasser de tes escarcelles, de tes innombrables pixels en devenir sur la planète des maudites filles par leurs petites dînettes ? Tu ne vas pas exploser tu vas imploser devant toutes ces bassesses et ces lunettes arrières qui te font mettre la tête à l'envers. Tu es confite dans ton enfance et dans ton adolescence et tu te confonds en excuses sans être jamais passée par la case adulte. Tu n'es que cette toute petite fille qu'on a ramassée à la pelle de l'hiver, dans sa peine et dans son chagrin. Tu n'es...