Et se retrouver ainsi autour d'un bon café, le matin ou l'après-midi, assise à sa table de travail. Assise à sa table de distraction en observant la diffraction qui tourne autour de soi. Sur quelles ondes suis-je répandue ? Sur quelles ondes puis-je m'appuyer pour m'en aller dans un autre lieu ? J'attends un coin de firmament, un coin où la résonance sera moins assourdissante. Moins de résonance et tout sera fluctuant. Pas de dissonance et tout sera plus fluctuant Narcisse de la fleur et non narcissique. Pas de narcissisme mais de l'ouverture sur autrui. Laisser sa porte ouverte sur l'autre, cet...
Est-ce qu'il faut prendre ce chemin pour s'en aller voir ailleurs si l'herbe est meilleure ? Prendre ce sentier, cette sente en pente et attendre la décroissance pour retrouver ses sens. Tout est une question de décroissance et de déclivité. Fait-il meilleur en été ? Fera-t-il meilleur en été si on se laisse aller ? S'en remettre au printemps et rester décroissant Revenir au paysage. S'abreuver de ce paysage qui est le décor de toute cette nature qui règne sans défaut. Tout est bien ordonné, rien ne peut vaciller. Rien d'autre à refaire que le chemin à l'envers pour ne pas se retrouver par terre....
Par où passer ? Par où aller ? Vers quelle engeance du monde ne pas se diriger ? Il y en a, du monde, pour tout oublier. Tout oublier et ne pas s'oublier, pour ne pas oublier que tu as été oubliée. Aux oubliettes dans les toilettes. Aux oubliettes, tu ne fais pas ta toilette. Aux oubliettes, tu es obsolète. Aux oubliettes Aller au-delà de l'astringeance. C'est quoi cette engeance ? C'est quoi cet engagement qui me traîne par les pieds ? Peut-on vraiment s'engager sans s'empetrer les pieds dans un tapis qui ramasse la poussière ? Ne pas mordre la poussière du tapis et regarder sous son lit ce qui...
Fais comme l'oiseau disait-il. L'oiseau au printemps ne sait pas quoi faire de ses plumes. Il faut qu'il s'emplume et se remplume au gré d'une saison où l'on se lève plus tôt alors qu'on aimerait dormir. On aimerait dormir mieux et plus longtemps. Les oiseaux se remplument et chantent pour dormir plus tôt en se couchant plus tard Un iris dans les yeux, c'est ce que tu as. C'est ce que tout le monde a et s'il arrive avant l'heure, battras tu du beurre ? L'iris dans tes yeux, dans cette persistance rétinienne qui devrait durer au-delà du printemps. Convoque le en le sachant. Cet iris, tu l'as dans...
Les premiers jours du printemps et tu es la prunelle du printemps qui fleurit dans mes yeux. Cette prunelle en fleurs qui fleurit en premier. Cette prunelle qui s'annonce florifere et mellifère pour donner à manger à celles qui feront le miel de printemps qu'on aura cet été. Ou plus tard. On aura tout ceci un peu plus tard. Toujours plus tard. Attendons cette prunelle que je vois dans tes yeux Et il y a comme une petite bulle dans cette prunelle en fleurs. Une petite bulle de savon ? Une petite bulle de Champagne ? Une fleur dans la prunelle, dans la bulle de la prunelle, dans ces branches qui...
Errer, errer comme ça et aller au plus loin pour se faire du bien. Aller dans la cambrousse et mesurer sa frousse. Mesurer sa chance de ne pas faire fausse route et continuer sur cette lancée, sur ce sentier pour se faire du bien en allant au plus loin. Aller au plus loin que l'on peut pour un tout petit mieux Faire au mieux. Mais comment peut-on dire ça ? Comment peut-on se soucier aussi peu des autres ? Pourquoi ne pas sourciller ? On peut peut-être se soucier de ceux qui donnent l'absolution, qui laissent le feu vert à toutes conditions. En roue libre, être en roue libre sans figures imposées....
Marcher. Marcher et aller au bout de mes peines. Marcher sans peine, sans rattraper ce bout de haine qui n'existe pas. Se rattraper par les branches si puissantes. Se rattraper par les manches et aller au-delà de l'ennui, au-delà des ennuis et se tirer d'ici pour aller voir si l'herbe est plus ou moins verte ailleurs. Ne pas avoir de rigueur et garder sa vigueur pour ce bout de chemin où il fait bon se promener et divaguer Vaquer à des occupations qui donnent aux journées un tournant captivant. Se captiver pour ce qui est écrit dans un marbre éclectique, dans un marbre alléchant qui m'attend au...
Et voilà comment le travail sera fait. En toute diligence, en toute intelligence. Ne plus trop en faire et retrouver l'envie de tout refaire sans rien défaire. Tout refaire parce qu'il y a comme des ambitions de parfaire les opinions. Les opinions qu'on a de soi et qui n'échappent pas à ce que l'on pourrait dire sur soi, à ce que l'on pourrait faire pour soi. Se transcender, c'est déjà bien Revenir sur le travail. L'éprouver et le laisser en suspens. Faire des épreuves et tout laisser en plan. Aller vagabonder et divaguer proprement. Divaguer sagement, avec toute la sagesse que cela mérite. Poursuivre...
Pousser en travers du passage. Pousser comme ça, car il faut bien grandir. Grandir, se grandir, se lever, se relever et aller dans les bois voir si on y est. Trouver dans les bois ce moi menu, ce moi qui n'est pas foutu, ce moi qui grandit et qui pousse de travers comme l'arbre qui cherche la lumière Chercher la lumière mais ne pas savoir qu'en faire. Que faire de cette lumière qui arrive à profusion ? Se contenter de grandir ? Grossir ? S'éloigner du centre qui rééquilibre les sensations ? Retrouver ce centre pour de nouveau s'équilibrer, se retrouver tel qu'on est, tel qu'on veut être, tel qu'on...
Se lever de bon matin et ne comprendre rien. Ne prendre rien, ne rien prendre pour ne pas se surprendre. Ne rien comprendre. Mettre un point d'honneur à ne rien comprendre parce que justement, tu comprends tout. Ne rien suspendre, ne pas vivre en suspension, pas de suspens, pas comprendre. Ne pas comprendre Être seul chez soi. Goûter à la solitude. Préférer ces instants là plutôt que les compromissions, les compromis et les quiproquos. Préférer tout ça plutôt que d'aller là bas ad vitam æternam. Préférer être chez soi parce que c'est chez soi, dans un équilibre qui convient. S'équilibrer dans sa...
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