Et si on passait par là bas, comme ça en dessous de chez moi ? Est-ce que ce serait plus rapide ? Pourrait-on faire machine arrière ? Une petite rétrogradation pour voir si le temps passe plus vite que les machines qui remontent un temps incertain. Où en es-tu dans ta cuisine ? Fais-tu de belles popotes en compotes que l'on met dans un pot entre potes ? Il n'y a plus rien à dracher, plus rien à remonter pour avoir du pain. Oui je t'aime en compote avec un morceau de pain qui vient du levain, enfin du levant, ce pain de mie japonais que tu embrasses comme si c'était une brioche. Alors que ce n'est...
As-tu vu cette lune à Pampelune ? As-tu vu ce ciel qui est si près de toi ? Allez, prends moi dans tes bras, que je me réchauffe en toi. J'ai envie d'un bon bain de soufre. Crois-tu qu'on en souffre ? Crois-tu que l'anguille est bonne fille à laisser passer son chemin à des malandrins ? Moi je ne crois qu'en des puissances, qu'en des puissances de tes yeux qui crient désobéissance et régime teigneux. Oui, tu es un teigneux. Je vois clair en toi. Tu es un teigneux et tu n'intimides que moi. Quelle est cette opposition ? Quelle est ta position dans ce camp retranché avec Agamemnon ? Je suis Iphigénie...
Tu étais mon époux et j'étais ta femme. Enfin pas celle que tu crois, celle de Catherine, ton amour là, pas celle de tout en bas qui a droit à toutes tes faveurs et toutes tes langeurs. Non moi je suis celle du bord du précipice, sur laquelle on ne se précipite pas puisque c'est un gage entre toi et le reste du monde. Le reste de pain n'est pas pour demain. Il est juste pour moi et tu n'en auras pas. Toi tu auras du pain pour bandits de grand chemin. Des bandits salvateurs qui ne s'en prennent ni à la veuve ni à l'orphelin mais à l'orpheline, la princesse Palatine. Tu le diras à qui de droit, qu'il...
Tu crois que j'ai assez visé ? Que j'ai assez visé pour ne pas avoir à t'impressionner. Car tu m'impressionnes tu sais. Tout m'impressionne chez toi je ne sais pas comment te le dire comme ça. Je t'ai visé et tu m'as cherchée. Tu as cherché à m'impressionner avec tes mots de mâle alpha, des mots avec lesquels tu ne t'embêtes pas. Tu cherches la petite bête pour montrer qu'il faut un dictionnaire pour t'imprimer. Mais je t'ai imprimé sans avoir besoin de tout ça. Tu ne m'impressionnes pas tant que ça. Tu es l'adulte et je suis l'enfant. Je suis l'adulte et tu es l'enfant. Avoue que tout ça n'a plus...
Oui tu étais là, bien avec moi. Je n'osais rien dire tellement tu avais la tête embrumée par le baise main que tu avais fait à l'autre. Tu t'embues encore la tête avec ces choses là, ces toutes petites choses là qui sont contraires avec la réalité de tout un chacun. Tu conviendras qu'il est mieux de faire un pince doigts plutôt qu'un baise main qui n'est pas de bon aloi. Oui il vaut mieux se pincer les doigts avec des castagnettes plutôt que se rincer les mains avec des noix. C'est plus sain et ça ne mange pas plus de pain que ça mon pauvre garçon qui est pris entre deux frites. Oui, tu as deux...
Je n'aime rien, non je n'aime rien d'autre que moi-même et que mon métier d'écrivain pour gagner un morceau de pain. J'aime mon métier c'est celui qui me fait vivre et non survivre. Oui je suis de ce métier et non de cette profession que tout le monde abonde dans le même sens mais moi je me demande ce que je vais mettre dans mon métier à tisser aujourd'hui. Vais-je enfiler des perles ou tisser la laine des moutons tondus par le Covid ? Affaire à suivre sur d'autres canaux...
Tiens, je crois que je t'ai vu là la semaine dernière. Ou c'était peut-être en face, là où il y a de la picrate de pirate. C'était peut-être toi, mon promis, ou c'était peut-être mon père. Je ne sais pas à qui je m'adresse si c'est à toi le puni de l'ivresse ou si c'est à dieu le père. Tout est possible, tout est dû domaine du possible et du domaine des dieux. Que veux-tu mon vieux. Il faudrait faire des efforts pour être deux. Dans mon cas, ce serait un challenge d'être deux et pas une seule et indivisible. Oui je suis une et entière et pas besoin d'être à deux pour ressentir le chagrin et la...
Attention c'est privé ici. Mais c'est privé de qui ou de quoi ? C'est privé de bois. C'est privé de l'essentiel, de ces petits bois qui font les petits moi qui sont aux abois. Ces petits émois qui sont de grandes émotions mais pas de grands aboiements. Non, ça c'est pour les molosses des temps modernes. On laisse aboyer les chiens pendant que les caravanes sont à l'arrêt pour voir si les jets privés sont sur les mers ou dans les airs. Mais qu'importe, ce ne sont pas mes jouets de l'instant présent, pas de playmobils dans les mobiles qui ne sont que des jets d'ancre à l'encre sympathique. Oui je...
Tiens, voici la beauté de la nuit qui vient me rendre visite en pleine journée. Elle n'a pas quitté sa nuit et puis tu restes ici. Tu restes dans mon lit je ne sais pas qui mais je sais que tu n'es pas loin de mon chemin que je trace en dehors de mes nuits qui ont trop de soucis. Trop de soucis dans ce lit qui n'a pas de souci à se faire des peurs sans lendemains qui abreuvent des presses à scandale des bacchanales. Des bacchanales sans charme mais avec beaucoup de coco et d'opium pour charmes sans lendemains qui ne vont pas bien. Des charmes sans bacchanales mais avec des bacchantes que je porte...
J'ai bien failli m'arrêter là mais je n'avais pas de camping-car. J'avais mes deux pieds et mes deux jambes et j'ai considéré que c'était déjà bien, d'autant plus que je ne manquais pas de pain. Pas besoin de camping-car pour connaître la gloire. Mais qui veut connaître la gloire ? En tout cas pas mon être. Moi je veux juste gagner un œuf d'argent en restant tout de même honnête. Pas si malhonnête, en tout cas, que les autres gens autour de moi qui semblent bien malheureux de finir comme ça, comme de vieux croûtons qui ne mangent pas assez de pain car ils n'ont plus assez faim. Deux vieux quignon...