Attention c'est privé ici. Mais c'est privé de qui ou de quoi ? C'est privé de bois. C'est privé de l'essentiel, de ces petits bois qui font les petits moi qui sont aux abois. Ces petits émois qui sont de grandes émotions mais pas de grands aboiements. Non, ça c'est pour les molosses des temps modernes. On laisse aboyer les chiens pendant que les caravanes sont à l'arrêt pour voir si les jets privés sont sur les mers ou dans les airs. Mais qu'importe, ce ne sont pas mes jouets de l'instant présent, pas de playmobils dans les mobiles qui ne sont que des jets d'ancre à l'encre sympathique. Oui je...
Tiens, voici la beauté de la nuit qui vient me rendre visite en pleine journée. Elle n'a pas quitté sa nuit et puis tu restes ici. Tu restes dans mon lit je ne sais pas qui mais je sais que tu n'es pas loin de mon chemin que je trace en dehors de mes nuits qui ont trop de soucis. Trop de soucis dans ce lit qui n'a pas de souci à se faire des peurs sans lendemains qui abreuvent des presses à scandale des bacchanales. Des bacchanales sans charme mais avec beaucoup de coco et d'opium pour charmes sans lendemains qui ne vont pas bien. Des charmes sans bacchanales mais avec des bacchantes que je porte...
Elle n'est pas pulsatile, celle-là, elle est juste fragile et rêve de toi. Elle s'est réveillée en pensant à toi, elle se réveille en pensant qu'elle ne pensait qu'à toi. Un toi qui la ravit et qu'elle voudrait dans son lit ? C'est toi qui le dis ou le prédis.Tu organises et elle dispose en symbiose. Tu organises et elle n'attend que ça, que tu t'occupes d'elle ici-bas. Elle t'embrasse. À l'infini ? Vite, au lit !
Comme un petit résidu, un je ne sais quoi qui ne prend plus ce qui devrait être à toi. Ce je ne sais quoi qui n'est plus, le crois-tu ? Ce je ne sais quoi qui ne sera pas à moi et qui restera bien à toi, quoiqu'il en soit. Je t'aime et c'est déjà ça. Ça ne prend pas ?
Elle est là elle t'attend sans que que tu n'attendes rien en retour. Elle est peut-être ton dernier recours. Elle est peut-être ton dernier secours. Elle est peut-être ce que tu as de mieux à faire avant de tout défaire. Elle n'est peut-être pas ton affaire. Ça, ce sont ses affaires. Mais que faire si elle t'aime ? Se laisser faire ? Transfére.
Je te prendrai dans mes filets et te garderai dans mes barbelés. Tu ne diras rien, tu acquiescement, tu seras à moi. Tu feras ce que je voudrai, je serai sans pitié. Tu t'agenouilleras devant moi car tu seras à moi. Surtout, ne lis pas ça.
J'avoue que j'ai pris la grosse tête depuis que je ne vais plus à la fête. Pourquoi aller à la foire à neuneus quand on peut faire mieux ? Pourquoi traîner ses guêtres dans les fêtes alors qu'on peut avoir une grosse tête de nœud pour se sentir mieux ? Mieux-être miteux pour faire-valoir en vacance, en jachère pour faire de bonnes affaires. Qui dit mieux, nom de dieu ?
Je me suis miree dans ce miroir, cet après-midi. Je n'ai rien fait d'autre que de regarder les arbres dans le reflet de l'eau où se miroitent tant de choses, histoire de préparer une fête où ça carambole sans cloporte ni colporteur de toutes sortes. Il faudra bien la préparer, cette fête où tout le monde se miroite dans le glauque de l'œil du cyclone, mon clone. La fête va arriver et tu n'auras rien préparé à force de regarder ce glauque d'une eau qui poissonne et tourbillonne. Laisse toi porter par le flot des pensées qui vont te transporter.
Voir le fond et voir s'il y a du fond pour faire un pas de côté et ne pas s'échapper de ce tambour où les alevins viennent nicher. S'échapper de la nasse, quoiqu'on en fasse, faut-il que je repasse sans aller dans la mélasse ? Ne te tracasse, ma caille, c'est Cupidon qui fléche et qui flashe les plantigrades de toutes les espèces et de tous les espaces. Ne te tracasse, ma caille, ça passe.
J'idealise, je cristallise, Éric, comme le sucre que je mange après l'avoir brisé sur ton dos. Aller à travers champs pour que tu restes dans mon champ où rien n'est impossible, dans ces rêves et ces chimères où tu apparais comme un jour sans fin. Rester à travers champs où je divague pour mieux te trouver sans te chercher. Errer, aller à travers prés, ne pas te chercher et trouver des signes qui me ramènent à moi, et peut-être à toi, qui sait ? Je pense à toi. Je t'aime.