Tout ceci n'est pas très important, qu'on se le dise. Qu'on se le dise une bonne fois pour toutes. Il vaut mieux que l'on s'en foute et poursuivre son chemin coûte que coûte, quoiqu'il en coûte. Je ne goûte pas aux chemins sacrés, tout est à desacraliser. Il faut désactiver ces chemins de croix qui ne mènent qu'aux suspensions sans point qui achoppe à la croisée des plus malins. Je ne suis qu'une imbécile qui joue la carte du sensible. Mais je ne perds pas la carte, je perds juste les cartes du bon sens, celui qui frappe sur le coin de la table au carré. Je ne suis qu'une fieffee solitude sans...
Comment te laisser guider dans ce coin de Bretache, là où la Bretagne n'est pas. Enfin elle n'y est plus. Reste l'étang qui poissonne dangereusement pour ceux qui hameçonnent langoureusement les poissons argentés qui desargentent les passants. Tu n'es rien sans ce morceau de pain qui s'insinue dans les myosotis qui viendront en leur temps. Pour l'instant, profite des crocus et des pervenches qui font la culbute dans la culture du pauvre. Pauvre n'est rien. Et ce n'est rien si tout est passé à califourchon. Rien ne t'indispose plus que de califourchonner dans la place du pauvre. Mais pauvre n'est...
Comment ne pas repartir sur de bonnes bases, sur de nouvelles bases ? Laisser les choses continuer et se renouveler comme l'eau de la rivière qui surgit d'une source qui se renouvelle sans cesse. Tout cela m'interpelle. Qu'est-il bon d'interpréter ou de réinterpréter ? Qu'est-il bon de réinstaller ? Un peu moins de passion et de désillusion ? Un peu moins de passe-temps et un peu plus de travail acharné qui ravira ton parti ? Oui parce que tu as un parti, c'est celui des gens bons qu'on prend pour des choses superficielles. Mais rien n'est moins sûr et tout est plus dur maintenant. Je vais continuer...
Et si tu t'étais présenté ? Qu'est-ce que ça aurait fait ? Il aurait fallu que tu te présentes et je ne sais si tout cela m'enchante, si tout cela me chante. Je suis en perdition. Je suis perdue avec et sans toi. Je ne sais plus quoi penser ni donner des yeux de la tête. Tu es mes yeux de la tête et je voudrais te faire la fête. Je voudrais te faire un baiser, un mimi papillon 🦋 qui sent bon. Car je crois que tu sens bon. Oui, tu sens bon, je le sais. J'aime bien que tu sentes le frais, le frais matin d'hiver où tout me semble à l'envers. Pas le vétiver non, juste le frais pain grillé du matin....
Je commence à te connaître par cœur. Tu aimes les tableaux vivants. Il faut que l'on parle tous les deux. Tu me diras ce qui m'ira le mieux. Je ne vois que ta couche. Et ta couche est en pleurs de ne pouvoir t'apporter un peu de chaleur. Ne compte pas sur moi, je ne peux t'assurer ça. Je peux t'assurer le pain et le vin, enfin pas trop le vin quand même. Enfin bref, je peux t'assurer le pain mais ne compte pas sur moi pour apporter de la douceur à ta couche. Comme toutes les tatas, je pique. Je pique et papa coud. Il est faible papa, il a mis son petit tailleur à l'envers. Ne serait-ce pas illusoire...
L'irrepressible envie de ne pas bouger me vient d'elle. Ne pas bouger et contempler ce qui reste de planète, de toute petite planète qui donne envie que l'on s'agace pour elle. Elle, elle ne bouge pas. Elle est toujours là avec moi. Elle aime ça, être avec moi, à mes côtés, dans mes côtés, sur mes côtés. Elle est sur mes genoux et ne demande pas à bouger de ce trou moelleux qui fait que l'on est deux. On est deux et une seule. On est deux et on ne peut s'empêcher d'être une et indivisible. On se confond dans le même jargon. On se confond dans le même talion et on ne peut s'empêcher d'être deux...
Où est la sécheresse ? Où est la sécheresse de ces cœurs que rien ne pourrait avoir, ou presque ? Pourquoi avoir besoin du passé pour se remémorer que tu l'avais trouvé beau ? Que tout cela est inquiétant, ces souvenirs du passé qui reviennent comme un boomerang Où tu t'étais laissée avoir par une belle thrombose avant que tout ne t'indispose. Tu l'avais trouvé à ton goût et tu lui aurais bien fait un bisou dans le cou. Aurais-tu imaginé que c'est cela qui t'empêche d'embrasser d'autres hommes dans le cou avant que tout ne soit fliqué ? C'est sur que tu l'aimais bien, celui qui t'a hypnotisée à...
Tu en as accumulé. Des mois à passer faire le ménage par chez moi. Tu as ramassé des bouts de ficelle et des mégots. Ça t'a coûté les yeux de la tête en pleurs et en torpeur. Mais tu ne te rends pas comte que je ne vais pas si bien que ça. Que je compte sur toi pour finir le travail et achever d'en finir avec mes détracteurs , ceux qui ne croient pas en moi et qui préfèrent jouer aux tracteurs non conventionnés. Ceux qui ne sont pas conventionnels m'interpellent. Je me dis là, tiens, il y a bivouac s'il y a couac. Et il y a couac justement. Je te tire mon chapeau et t'adresse toutes mes félicitations...
Si tu comptes mon mobile dans tes sujets de discussions, sache que mon mobile vibre pour toi. Pas comme le petit canard, ça non, mais comme le petit sacerdoce pour lequel tu bosses depuis tant d'années et pour lequel tu ne t'es jamais arrêté. Je t'aime Éric et je te dois bien des choses. Avant que je ne m'embrouille, sache que mes tulipes 🌷 sont acquises à ta cause et qu'elles t'attendent avec mes jacinthes. Dis un jour, on ira à Samarkande? On ira loin comme ça ? On ira où tu voudras comme tu voudras mais pas quand tu voudras. Tu es mon pouvoir de décision. Je suis celle qui prend la décision...
Je ne sais pas vers quoi il faut tendre, si ceci fait partie de la carte du tendre ou du "Il faudrait que". Je ne sais pas quoi en penser. Je ne sais si tu te fous de moi ou s'il faut attendre un meilleur bosquet pour se rencontrer. Il faudrait rayer tout ceci de la carte, de cette carte de l'a peu près, du il faudrait, du on ne sait pas quoi, mais tu ferais mieux de t'appesentir sur ta condition plutôt que de boire le vin que tu n'as pas mis au frais. C'est pour ça qu'il n'est pas bon. Tout vin est bon à mettre au frais. Pas besoin de le chambrer, c'est des conneries de la télé 📺. Il faudrait...